les hydraires

Je suis depuis longtemps fasciné par leurs structures géométriques nettes, leur souplesse.

sertulaire argenté, photo prise à la petite Catis

des polypes organisés en spirale autour d’un axe pour le sertulaire. Il m’a toujours fait penser à un petit sapin, comme les vers tropicaux ‘sapins de Noël’ qui poussent sur les coraux dans les régions tropicales. Jusque dans les années 1970, les sertulaires de la mer du Nord étaient d’ailleurs cueillis, mis à sécher et peints pour faire des petits sapins dans les maquettes de chemins de fer, c’était avant l’âge du plastique.

Pour les hydraires antennes, les polypes sont fixés les uns au dessus des autres .

hydraires antennes, photo prise à Château Renard

Un petit rappel sur les hydraires :

Ce ne sont pas des végétaux mais des animaux ! un peu comme le corail, les méduses ou les anémones,  autres animaux du groupe des cnidiaires.  Ils ont pour particularité de tous être urticants, même si pour les hydraires, à main nu, on ne ressentira rien.

Ce sera autre chose pour le plancton qui passera à leur portée. Trois grandes familles de polypes les composent : les nourriciers avec un estomac (grande évolution par rapport à l’éponge), les défensifs pour ‘brûler’ les proies et les reproducteurs

Ils sont eux-même la proie des poissons plats comme les soles de roche, des crevettes mais aussi de nudibranches, en particulier pour l’hydraire antenne.

photos de Bernard Grandclaudon

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