nouvelle roche

Ce n’est pas tous les jours qu’on part faire une nouvelle exploration. Sur la carte, le site a l’air prometteur, ce qui se confirme sous l’eau.
Pour une fois, il n’y a pas de houle ni de vent, c’est une chance car le site est vaseux et les sédiments restent au sol, sauf quand le homard décide de réaménager l’entrée de sa grotte.
Peu ou pas plongé, les habitants sont peu farouches. Un vieille somnole sous un corail solitaire jaune.
Ces petits coraux jaunes sont de toute beautés et rarement observés sur nos sites habituels.
Ici, le corail solitaire n’a de solitaire que le nom tant la roche en est tapissée à certains endroits.
de grandes gorgones parent le site.
Et en prenant le temps de regarder, on peut observer une ponte de tritonia, ce tout petit nudibranche qui ne se nourrit que de polypes de gorgones. Je ne l’ai malheureusement pas déniché ce soir. Il faut dire que ses branchies externes se confondent admirablement avec les polypes de la gorgone que l’on peut observer sur ouverts sur cette photo.
Des alcyons blanches épanouis.
Les tacauds juvéniles sont à l’abri des prédateurs dans leur trou.
Les éponges carottes s’allongent vers le fond.
Et les éponges mamelles vers la surface.
A sa place dans cet univers, la blennie attend patiemment que je parte ailleurs.
Le dormeur adopte le même comportement.
Une grande axinelle se développe protégée du courant par la roche.
Merci à Christophe d’avoir partagé cette plongée. Laurent propose de baptiser le site Roche Grise, le point est entré dans le GPS. On y retournera, ne serait-ce que pour les coraux solitaires jaunes.

photos de Bernard Grandclaudon

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