Roche grise

Ce soir, je plonge avec Bruno. On commence par regarder un tritonia, discret nudibranche glouton. Son panache branchial est vraiment très proche visuellement des polypes de la gorgone qu’il dévore. Grace à sa couleur, il est difficile à repérer.
Côté gorgones, nous sommes servis. Quand on sait qu’elle grandit de 4 cm par an, on ne peut qu’admirer ce vénérable individu.
En bas de celle-ci, vous pouvez voir des œufs de seiche.
Est-ce l’effet de la vase ? Le squelette de celle ci est bicolore orange/blanc.
Une tranquille seiche ne semble nullement gênée par notre présence.
Après ceux de la gorgone, ce sont les polypes de l’alcyon blanc, tout déployés.

Pendant 5 bonnes minutes, nous côtoyons des bars.
Toute belle plongée à Roche Grise se termine par les coraux solitaires jaunes.
La présence de l’étrille a conduit certaines anémones à se refermer.
Le tacaud juvénile est dans la plus belle maison du monde.
Et pour finir, notre blennie avec ses tentacules au dessus de ses yeux.

photos de Bernard Grandclaudon

Quelques photos du weekend… La Catis, le Laplace

Belle visibilité vendredi soir pour aller nager au milieu des lieus jaunes à la Catis.
En panne de lampe, je profite de l’éclairage des autres pour photographier la langouste.
Un congre se laisse approcher.

Hervé éclaire les lieus immobiles.

Ricardo fait son palier.
Autre ambiance sur le Laplace ce soir, mais tout autant de vie.

Les dorades nous entourent.

Toujours sans lampe, je photographie la gorgone en éclairage naturel.
Clou de la plongée, un gros calamar.
Superbe animal !
Votre photographe vous salue. Merci Julien pour le cliché.

grottes du Cap, mai 2024

Enora est prête pour l’aventure des grottes.
De belles lumières d’ambiance.
Et puis des éponges variées : des chauve-souris côtoient des fesses d’éléphant étonnamment blanches.
Des bouquets y ont trouvé refuge.
J’aime l’ombre portée sur la paroi du lieu jaune (avec une grosse anilocre au dessus de l’oeil gauche).
Il est temps de retrouver la lumière du jour.
Un banc de lançons nous accueille à la sortie.

Bernard Grandclaudon

épave du Laplace – mai 2024

Je ne présente pas ici l’épave de cette frégate de construction américaine datant de la seconde guerre mondiale.

Avec des immenses hélices.

On pourrait croire que cette araignée parle à ce congre.

En fin de plongée, Patrick, mon binôme, me présente un bernard l’hermite qui me fait penser à un fêtard qui aurait trop utilisé de bombe à serpentin et qui n’arrive plus à synchroniser son regard.
Plus sérieusement, les serpentins sont des aconties, des petits filaments venimeux qui sont produits par une très belle anémone commensale (peut-être parce qu’elle ressemble à un bavoir ?). Elle les produit dans des moments de stress pour échapper à ses prédateurs. Je crains qu’elle ne nous ait pris pour l’un d’eux. On distingue très clairement les jolis points roses de cette anémone. Chose incroyable, l’anémone les récupère après avoir échappé au danger et les recycle pour en produire de nouveaux au prochain coup de stress.

Bernard Grandclaudon

épave du M4600, mai 2024

Les salutations de la blennie, bien à l’abri dans un tube de refroidissement de la chaudière de l’épave.
Une cale tapissée de gorgones.
Un lièvre de mer en maraude.
Des plumes d’or, ça brille !
Un polycéra des Féroes pour mon plus grand bonheur.
Le mimétisme talentueux de la seiche.

La basse de l’est, mai 2024

Pas beaucoup de visibilité aujourd’hui… mais de belles rencontres.
Discret petit poisson benthique, le chaboisseau commun, malgré sa taille, n’est pas sans rappeler la rascasse.
En quête d’un nudibranche, je n’oublie pas d’admirer un charmant hydraire palmier.
Je finis pas trouver un crimora à papilles.
Ce sera lui la star du jour.
Foisonnante de vie est la basse de l’est avec de belles pontes de calamars.
Ils seront grands comme ça, parait-il !

l’épave du Frémur, mai 2024

Aujourd’hui, temps gris et visibilité médiocre. Heureusement, le sable blanc (du maerl) rend la plongée plus lumineuse.
Tous les habitants habituels sont présents.

Tout le monde semble se blottir, comme pour échapper au froid.

Ce froid est quand même l’occasion d’observer la facéline bleutée dans toute sa beauté.
Je ne m’en lasse pas !
Non loin de là, sa ponte.

Epave de la houle, mai 2024

Toujours un bonheur de retrouver cet ilot de vie !
Un homard fait son trou sous un bout de tôle.
Charles a trouvé l’hélice.
Ce congre a atteint la taille limite pour habiter ici.
L’araignée se sent repérée.
Les filets bien enroulés ne gênent pas ce dormeur.
Les tacauds, habitants de toutes les épaves du secteur.
Bonne visibilité, mais eau froide : 12°

Plongée à l’amas du Cap, mai 2024

les 4 grands crustacés de la région dans la même plongée (araignée – homard – tourteau – langouste)
Le petit, curieux et discret porte-écuelle de Candolle qui se fixe sur le substrat rocheux grâce à une ventouse, repéré par Nathalie.
Le même, de face.
Sur une fesse d’éléphant, un charmant petit nudibranche. Je penche pour une limace clavigera (mais sans certitude).
Queue blanche et pas de papilles jaunes sur le dos, c’est ce qui me fait douter…
Mmes triptérygion et crénilabres, probablement en train de préparer la ponte…
Les polypes d’alcyon, ces petits palmiers me plaisent toujours autant.

la baudroie, le 10 juin à Saint-Cast

Une belle rencontre, à seulement une dizaine de mètres de profondeur, face à face avec une baudroie. Un beau soleil, heureusement car j’ai oublié de charger mon phare, l’éclairage est donc naturel. Merci à Bastien de me l’avoir montrée.