la Houle

Plonger sur l’épave du chalutier la Houle, ça se mérite !
Mer calme, petit coefficient, beau soleil, toutes les conditions étaient réunies aujourd’hui. Un petit jeu, trouvez les deux congres au milieu des tacauds.
Après presque 30 ans sous l’eau, les restes métalliques de l’épave disparaissent sous les balanes et autres concrétions. Les parties en bois n’existent plus depuis longtemps. On reconnait une poulie sur le palan. Les filets sont encore enroulés avec leurs flotteurs.
Les congres se sont approprié l’épave.
Ils semblent surpris d’avoir de la visite.
Comme sur cette photo, il n’est pas rare d’en voir simultanément 2 ou 3. Il est vrai que c’est une épave peu plongée qui leur offre un havre de quiétude.
Bientôt, ils sortent en pleine eau.
Merveilleux spectacle.
Les homards ne sont pas en reste.
Ils se sont installés sous des tubes ou des tôles posées à sable.
Après 30 minutes à 30 mètres, il faudra quitter les tacauds pour aller faire un palier de 15 minutes.
Bye bye les congres…

Bernard Grandclaudon

les basses de Lalatte

On espérait l’épave de la Houle, la mer nous emmènera aux basses de Lalatte. Peu de luminosité mais une très belle visibilité au fond et de belles rencontres.

la psychédélique raie brunette est au rendez-vous.
Elle ressemble un peu à un très grand papillon de nuit aux ailes déployées.
Sans parler de ce merveilleux petit œil avec des cils en guide de diaphragme.
Plus classique mais toujours aussi joli, les roses de mer.
Un gros plan des polypes (par groupes de 8) d’une gorgone.
Grâce à Pierre Cottin et son livre sur les espèces de la baie, j’identifie maintenant les éponges adreus,
les éponges tubes de fer,
et les éponges mousse de carotte.
Nous croisons une galathée.
N’oublions pas les poissons, surtout des vieilles.
Ou encore un rouget barbet.

plongée sur le RO 21

Le 10 août, Sylvie plonge pour la première fois à 20m, sur une épave mythique, celle du Hilda.
Le lendemain, c’est à Benjamin qui prépare le N2 de réagir correctement à mes signes et mésaventures sur l’épave du RO 21.
Nous ne dérangeons qu’à peine quelques vieilles qui somnolent pendant l’étale de marée.
Les grues du RO 21 gisent sur le sable.
Dans l’une d’elles s’est installé un congre.
La roue crantée servait à faire pivoter le safran.
La grande hélice moderne est sortie de son arbre et se retrouve aujourd’hui sous la poupe.
Comme sur toutes les épaves en Manche, les tacauds sont omniprésents.
Plus discrète, madame coquette.
Il n’y a plus trace des vestiges de la cargaison.
Nous saluons la blennie avant de regagner la surface.

Bernard Grandclaudon

formations au Niveau 1 FFESSM de l’été 2020

5 futurs N1 avec un moniteur chacun (le luxe), un baptême et deux stagiaires en formation N2, voilà un bateau bien rempli.
Romuald dans avec les vieilles.
Benjamin déniche un syngnathe.
Un bouquet de bispires se referme sur mon passage et
me laisse découvrir une ponte de seiches. On aperçoit les embryons dans les œufs blancs qui arrivent à terme.
Admirons le mimétisme de ce gobie qui se confond avec le sable coquiller sur lequel il est posé.

plongée sur le M4600

beaucoup de vie aujourd’hui autour de l’épave…
Christelle et Jean-Claude sont dans la cabine de pilotage.
Les lieus jaunes sont à peine dérangés par notre présence.
Les vieilles profitent du calme de l’étale de marée.
Mais qui peut se cacher sous cette tôle ?
Dans un des trous de la chaudière, la blennie veille.
Moins courante, la blennie brune est aussi présente.
Et puis toujours le bonheur de nager au milieu du banc de tacauds.