On commence par se trouver un site un peu protégé de l’inhabituelle houle du nord. Ce sera 14 m maxi.
Une joueuse de golf égarée, probablement !
On trouve de éponges « tubes de fer »
mais surtout de magnifique plumes dorées.Cette ponte est un marqueur assez fiable de la présence de doris. Bingo, au milieu des hydraires, ce joli nudibranche se nourrit. C’est un crimora à papilles, merci Gwen.Des tacauds juvéniles sont à l’abri sous les roches.
Les polypes de l’alcyon blanc sont bien ouverts.
Et puis une chose étrange : est-ce un lièvre de mer en train de grignoter un œuf de je ne sais quoi ? On croirait voir un embryon à travers l’oeuf.
Le centrolabre est en revanche aisément identifiable avec son point noir.
Et puis, bonheur de la plongée, la fabuleuse périclimènes dans son anémone verte.
Pas facile à photographier et à éclairer avec toutes ces tentacules, on distingue sa queue.
Par 37 m de fond, un joyeux groupe d’explorateurs se balade.
Nous croiserons des congres à foison,
des homards dans chaque trou,
des langoustes coincées entre des fesses d’éléphant (ouille !) et des anémones bijoux.Nous nagerons dans l’habituel banc de tacauds.Nous saluerons notre amie la blennie.
Je ne me lasse pas des tentacules des corynactis.
Bye bye, la langouste !
Ca bubulle dur au palier.
Merci à Dalenda pour les repérages et l’éclairage auxiliaire.
Premier jour des grandes vacances, les jours sont longs, comme souvent cette année, on est à mi-marée, on file alors le long du Cap Fréhel.
Petit monde tranquille,
un gobie léopard, un homard et un centrolabre semblent en grande conversation.
Poisson benthique par excellence, la sole semble se reposer sur les débris de coquillages.
Fais moi un beau sourire, sole !On admire la douceur de l’éponge « rameaux de chocolat ».
Comme les oranges de mer, ces variétés duveteuses accrochent les particules de vase en suspension.
Une anémone trompette prise sur le moment pour un dalhia de mer.Madame coquette a encore les traces bleues sur la tête de la période nuptiale.Que dites-vous des grands yeux de madame triptérygion ?
Et pour finir une périclimènes, petite crevette bleue qui se cache malheureusement derrière les tentacules de l’anémone verte qui la protège.