au pied du Fort Lalatte

Alors que nous étions partis pour le Laplace; la forte affluence sur le site (5 bateaux !) nous a fait modifier notre destination. Une destination classique mais toujours merveilleuse : le fort Lalatte

Les araignées étaient bien arrivées.
L’occasion de leur tirer le portrait.
Rapidement, on tombe sur ce discret et peu connu macropode.
A ne pas confondre avec le crabe de l’anémone.
Les autres crustacés décapodes comme l’étrille nous feront l’honneur de leur présence.
Le tourteau avec ses petits yeux verts.
Peut-être spécialement là pour moi ? Un bernard l’ermite qui a colonisé une crépidule.
Nathalie, ma binôme me montre une anémone parasite qui s’est détachée d’une coquille sur laquelle elle habitait, probablement celle d’un bernard l’ermite ou d’un bulot.
C’est l’occasion de jeter un œil aux grands cérianthes
et aux petits cérianthes.
On tombe ensuite sur une petite raie torpille.
Et puis une jolie sole.
J’adore sa tête avec les deux yeux du même côté.
La toujours très graphique botrylle.
Je ne sais pas trop ce que c’est… (taille de moins d’un centimètre) Probablement plus une ascidie qu’un nudibranche ou une limace.
Une rose de mer à la base d’une gorgone…
Dans la grande famille des hydraires…
Madame triptérygion est bien discrète au milieu de son petit jardin. Il y a même un ver filtreur près de sa tête.
L’avenir des calamars semble assuré.
Un vénérable gobie de sable.
Et voilà la relève avec ce gobie juvénile.
Une roussette accompagne un moment Nathalie.
Coincées entre les rochers (pour résister au courant sans effort ?) nous comptons jusqu’à 4 roussettes dans le même trou.
Avec une température de l’eau à 15°, elles commencent à devenir vivaces et véloces.
On peut imaginer à une toute autre échelle, un monstre rampant dans une jungle tropicale.
Je termine ma moisson du jour avec de charmantes petites pontes (j’ai oublié de quoi) sur les feuilles de zostères.