épave du Hilda

Après plus de 100 ans, dans un endroit très exposé au courant et à la houle, il ne reste plus grand chose.
On peut aisément identifier l’écubier.
Cette roue crantée devait faire partie du guindeau.
Ce qui est surtout intéressant, c’est l’amas de tôles qui offre aujourd’hui un refuge à tant d’espèces, comme ce beau cténolabre en livrée nuptiale.
Cette sole commune posée sur du sable coquillier,
merci Auriane pour le repérage.
Des vieilles peu farouches picorent sur la coque de l’épave,
où passent simplement devant l’objectif.
Une seiche est tapie près d’une roche pour être à l’abri du courant.
Et une dorade qui observe la seiche en passant devant l’épave.

photos de Bernard Grandclaudon

nouvelle roche

Ce n’est pas tous les jours qu’on part faire une nouvelle exploration. Sur la carte, le site a l’air prometteur, ce qui se confirme sous l’eau.
Pour une fois, il n’y a pas de houle ni de vent, c’est une chance car le site est vaseux et les sédiments restent au sol, sauf quand le homard décide de réaménager l’entrée de sa grotte.
Peu ou pas plongé, les habitants sont peu farouches. Un vieille somnole sous un corail solitaire jaune.
Ces petits coraux jaunes sont de toute beautés et rarement observés sur nos sites habituels.
Ici, le corail solitaire n’a de solitaire que le nom tant la roche en est tapissée à certains endroits.
de grandes gorgones parent le site.
Et en prenant le temps de regarder, on peut observer une ponte de tritonia, ce tout petit nudibranche qui ne se nourrit que de polypes de gorgones. Je ne l’ai malheureusement pas déniché ce soir. Il faut dire que ses branchies externes se confondent admirablement avec les polypes de la gorgone que l’on peut observer sur ouverts sur cette photo.
Des alcyons blanches épanouis.
Les tacauds juvéniles sont à l’abri des prédateurs dans leur trou.
Les éponges carottes s’allongent vers le fond.
Et les éponges mamelles vers la surface.
A sa place dans cet univers, la blennie attend patiemment que je parte ailleurs.
Le dormeur adopte le même comportement.
Une grande axinelle se développe protégée du courant par la roche.
Merci à Christophe d’avoir partagé cette plongée. Laurent propose de baptiser le site Roche Grise, le point est entré dans le GPS. On y retournera, ne serait-ce que pour les coraux solitaires jaunes.

photos de Bernard Grandclaudon

Plougasnou

Cette année, c’est direction Plougasnou, dans le Finistère Nord.
C’est si proche de la maison qu’on se demande un peu si la faune et la flore seront les mêmes.
Il y a des laminaires mais le relief leur donne des allures de forêts tropicales.
Point de bispire ici mais des grands spirographes.
Et puis un festival d’étoiles de mer : rouge !
violette !
blanche !
Les étoiles voisinent les cliones (les grosses éponges jaunes) et les langoustes.
Ce sont les vedettes des récifs du coin, elles sont omniprésentes.
Les homards se font plus discrets.
Et ne parlons pas des galathées qui fuient la lumière.
Grosses crevettes et étrilles se partagent un creux dans la roche.
Les oursins, absents des côtes castines sont ici bien implantés.
Une prise de vue en mode macro sur les huit tentacules des polypes des alcyons jaunes.
Plus rares à Saint-Cast, les alcyons rouges, mes préférés.
Sur cette photo on distingue bien alcyons aux polypes rentrés (en haut) et aux polypes sortis (en bas).
Nous plongerons sur un site recouvert intégralement de gorgones blanches et orangées.
Plaisir de croiser un Saint Pierre devant un banc de lançons. J’aurais encore beaucoup de photos des fonds sous marins à montrer…
Mais c’est aussi un beau weekend pour les moments partagés.
Remise de la coquille d’or, nouveau trophée créé par Hervé.
Coquille qui vient compléter le traditionnel blaireau d’or.


Bernard Grandclaudon


weekend de l’ascension

On commence par l’allée centrale de la basse Poulverre.
Un cténolabre parade devant une gorgone.
Un nudibranche égaré traversait le site en volant, à la recherche d’un corail à grignoter, probablement.
formation N3 à la petite Catis.
Un dromie sans camouflage me regarde.
Des bispires bruns, blancs, bicolores forment un charmant bouquet.
Un merlan juvénile (à ne pas confondre avec un petit lieu jaune).
Et pour finir, une plongée sur le Laplace
Entre les hélices chassent des lieus jaunes.
Monsieur et Madame tryptérigion ensemble.
La reine de la saison.
Un habitant à l’année, vous pouvez noter entre sa pince coupante un reste de carapace de pince de tourteau.
Et pour finir un tapis de marguerites.

photos de Bernard Grandclaudon