










Je suis depuis longtemps fasciné par leurs structures géométriques nettes, leur souplesse.
des polypes organisés en spirale autour d’un axe pour le sertulaire. Il m’a toujours fait penser à un petit sapin, comme les vers tropicaux ‘sapins de Noël’ qui poussent sur les coraux dans les régions tropicales. Jusque dans les années 1970, les sertulaires de la mer du Nord étaient d’ailleurs cueillis, mis à sécher et peints pour faire des petits sapins dans les maquettes de chemins de fer, c’était avant l’âge du plastique.
Pour les hydraires antennes, les polypes sont fixés les uns au dessus des autres .
Un petit rappel sur les hydraires :
Ce ne sont pas des végétaux mais des animaux ! un peu comme le corail, les méduses ou les anémones, autres animaux du groupe des cnidiaires. Ils ont pour particularité de tous être urticants, même si pour les hydraires, à main nu, on ne ressentira rien.
Ce sera autre chose pour le plancton qui passera à leur portée. Trois grandes familles de polypes les composent : les nourriciers avec un estomac (grande évolution par rapport à l’éponge), les défensifs pour ‘brûler’ les proies et les reproducteurs
Ils sont eux-même la proie des poissons plats comme les soles de roche, des crevettes mais aussi de nudibranches, en particulier pour l’hydraire antenne.
photos de Bernard Grandclaudon
Comme chaque année, on réalise en début de saison un exercice de simulation d’accident pour que les pilotes, les DP et les autres secouristes trouvent leur place et leur rôle.
Cette année, sur demande d’Alain de la SNSM, nous ajoutions une panne moteur à notre victime qui souffrait d’un œdème aigu d’immersion.
L’eau étant tout juste en dessous de 10°, pas encore de plancton. Combiné à l’absence de pluie de ces dernières semaines, pas de particules. Si on ajoute l’absence de houle et de vent du nord, on obtient une visibilité excellente.
50 minutes de trajet, la chaine de la ligne de mouillage qui s’emmêle, on se replace et cette fois c’est la bonne…
J’aime surtout l’avant de cette épave qui est encore en très bon état.
Le canon de la proue est tombé sur le sable il y a quelques années déjà.Comme le bateau est couché sur son tribord, voilà ce que l’on voit,
et voilà ce que ça donne quand on fait pivoter l’image de 90°.Les congres sont-ils partis chasser ? La chaudière est vide.
D’autres se cachent dans le puits de la ligne de mouillage ou dans un dispositif sous la coque. (prise d’eau pour le refroidissement des moteurs ?)
L’arrière ressemble à un alignement de menhir.
L’hélice est encore bien visible.
Bravo à Ewen pour son niveau 2, c’était sa plongée de validation. Il est temps de passer au palier de décompression
De bons souvenirs, Bernard Grandclaudon, pour Saint-Cast Plongée
Oui, il ne reste plus grand chose de ce sablier de la TIMAC qui a été dynamité.Ce n’est pas une raison pour ne pas y aller !
Ce qu’il reste sert de récif à de nombreux habitants. A commencer par les tacauds.
Un congre habite même l’avant de l’épave. Nous le voyons nager en pleine eau.
Vieilles et blennies.
De nombreux pétoncles s’envolent à notre passage. Notez ces petits yeux qui nous regardent (Les petits points noirs brillants)
Bernard
Bernard Grandclaudon, pour Saint-Cast Plongée