Basses de Lalatte

Profitant des bonnes conditions : mortes eaux et météo clémente, nous plongeons au large du Fort Lalatte

Le calme, la température de l’eau plus élevée que la température extérieure, le soleil et la bonne visibilité, tout est réuni pour une plongée d’exception.
Dans la famille des labres, la coquette mâle gagne la médaille du poisson le plus coloré de nos eaux.

Un duo de coquettes femelles n’est pas loin.

Kinou, mon coéquipier dans la palanquée.

La blennie de Saint-Cast Plongée parade près de sa faille.

Un homard peut cacher un congre.

Les larves d’un organisme en train d’essaimer et de trouver un substrat propice à la vie sur lequel se fixer. Future gorgone, cnidaire, vers ?

Un beau rouget grondin, pas mal non plus question couleur !

Photos de Bernard Grandclaudon

premières bulles de Julene

Avec l’automne, c’est le retour des roussettes.
des rangées d’élégants bispires blancs.
un gobie léopard
une immense rose de mer.
une vieille tachetée
une seiche assoupie
Une blennie vient me picorer les doigts.
Tout ça sous les yeux de Julene.

Basses de Lalatte

Je suis ravi de tomber sur ce petit nudibranche, le doris orange. Il mesure 2 cm de long. Témoin du réchauffement climatique global, il a été observé au Maroc en 1958, en Espagne (Atlantique) en 1979, aux Glénan en 1992 et depuis 2 ans, il colonise la Manche.

Photographies de Bernard Grandclaudon

fin de formation N3 sur l’épave de la Houle

C’est le printemps !

Je voudrais un animal, un mollusque, un gastéropode, un nudibranche, l’antiopelle Cristata !

Vue du dessus, on a toujours l’impression de voir un petit feu d’artifice (3cm de longueur). Cet aspect étonnant doit donner l’impression à d’éventuels prédateurs que les petites taches bleutées du bout des papilles sont des cellules urticantes récupérées en mangeant des hydraires de la famille des cnidaires. C’est du bluff, l’antiopelle ne mange que des bryozoaires (sans cellules urticantes)

Une vue de profil. A noter les bryozoaires sous sa queue, probablement ceux dont elle se nourrit. On distingue bien les deux rhinophores (à droite de la photo), la caroncule (petite boule entre les deux rhinophores) et bien sûr les papilles charnues qui la caractérisent en recouvrant tout son corps.

photos de Bernard Grandclaudon

Sur l’épave du Laplace, le 6 octobre 2024

La saison va bientôt se terminer, ce n’est pas une raison pour ne plus plonger.

Un des grands classiques des plongées à Saint-Cast.
Le site est foisonnant de vie à cette époque de l’année.
Le banc de tacauds est particulièrement dense.
Devant l’œil de la seiche, avec Jean-Marie, mon binôme du jour, nous passons.

Elle nous montre son entonnoir par lequel elle peut projeter son encre, comme les poulpes. Le motif zébré indique un état de haute vigilance. Quand elle est au repos ses chromatophores prennent la couleur et le motif du substrat sur lequel elle est posée.

Pour se déplacer, elle utilise habituellement ses nageoires latérales qui ondulent. Pour fuir, elle est capable d’éjecter d’un seul coup le contenu de sa poche d’eau en contractant les muscles de son ventre sur son os (l’os de seiche). Elle part alors en marche arrière, comme on voit ci-dessous.

Les toujours ravissantes anémones marguerites.
Le grand cérianthe semble posé sur le sable.

Et pour finir, une porcelaine (5mm), notre grain de café dont je m’amusais à ramasser les coquilles sur les plages de mon enfance. C’est la première fois que j’en photographiais une.

Basse Chrétienne, le 5 octobre 2024

La saison va bientôt se terminer, ce n’est pas une raison pour ne plus plonger.

Au programme du jour, la basse Chrétienne, roche isolée avec de beaux tombants et de belles failles.

Avec Pascal, mon binôme du jour, nous trouvons une magnifique rose de mer en parfait état.
Pas très loin de là, c’est une nouvelle rose de mer qui vient de s’implanter. Sa descendance ?
Et puis pour la première fois de ma vie à Saint-Cast, je tombe sur un spirographe. D’habitude, il n’y a que des bispires dont le tube calcaire ne mesure pas plus de 4 ou 5 cm et dont la double corolle n’est jamais aussi grande.
La corolle de ce ver qui filtre l’eau est splendide.

Basses de Lalatte

Trop de vent pour aller sur le Heinrich, on profite de la morte eau pour aller découvrir la tête de roche au Nord des Basses de Lalatte.

Le bouquet de gorgone nous laisse imaginer la force et les différentes orientations du courant en dehors de l’étale de morte eau.

Un chouette tombant d’une douzaine de mètres de hauteur, juste sous les habituels remous du fort.
Nous croisons une belle coquette mâle,
des crustacés comme ce dormeur,
et pour finir, la blennie de Saint-Cast Plongée.

Images de Bernard Grandclaudon